Didier
CASTRES
Général d'Armée
24 janvier 2018
Interview : Julien Romon et Blanche de Pesquidoux
Notre invité ne vient ni d’HEC ni de l’ENA, son nom n’apparaît ni sur les registres de l’Elysée ni sur le classement des plus grands PDG. A l’accumulation de fusions-acquisitions il préfère celle de décorations, ses actions n’étant pas guidées par l’argent ou le pouvoir mais plutôt par le patriotisme et le devoir.
Au lendemain de la démission du général Pierre de Villiers de son poste de chef d’Etat-major des armées, à l’heure des luttes de Florence Parly pour augmenter le budget de l’armée et des perspectives d’allègement des interventions françaises en Irak et en Syrie, de nombreux regards se portent sur cette mystérieuse institution qu’est l’armée.
Le général Castres vient lever le voile sur toutes vos interrogations. Saint-cyrien, commandeur de la Légion d'Honneur, officier de l'Ordre National du Mérite, titulaire de la Croix de la Valeur Militaire, notre homme a évolué dans l’infanterie et la parachuterie avant de s’élever au rang de général d’armée.
Quelles sont les stratégies d’avenir de l’armée face au déploiement de forces à l’étranger ? Doit-elle se replier et rejeter tout interventionnisme ou s’engager pleinement dans les conflits actuels ? Cette institution attirera-t- elle toujours des jeunes malgré les scandales d’agressions sexuelles qui ont entaché son image ? Le secret-défense qui la protège va-t- il à l’encontre des impératifs démocratiques de transparence ?